Flic ou voyou ? (1)

Publié le par Parti Communiste Français section Eu le Tréport

Dans un récent article de Marianne, Jean-François Kahn a traité le Président de la République de « voyou ». De la sorte, il résume la politique du bougre en l'exonérant des noms d'oiseaux qu'on lui affuble régulièrement, à savoir « pétainiste » ou « Bonapartiste » ! En effet, comme le soulignait Benoit Hâmon, porte-parole du PS, la seule idéologie qui anime Nicolas Sarkozy est le bougisme. Cet homme gesticule, court ici, court là-bas, repassera par là, brasse du vent, se contredit sans cesse et se perd en procédés populo-démago-poujado à gogo, juste à des fins électoraliste, de la façon la plus grossière qui soit car d'autres le font avec classe. Il affirme, sans honte, que la politique d'intégration de la France fut un échec sans nom depuis une cinquantaine d'année et si c'était le cas, à qui la faute ? Cette main d'œuvre immigrée à bas prix, nous l'avons bel et bien importée lorsque que notre industrie en avait besoin lors de la période des 30 glorieuses, à savoir, la reconstruction d'après guerre.

Cette première génération fut logée dans de grandes cités, comme celle de Sarcelles qui fut vendue tel un véritable domaine des dieux avec tout le confort. Il suffit de voir les premières images de « Mélodie en sous-sol » d'Henri Verneuil pour se rendre compte du caractère idyllique de ces grands ensembles, véritables symboles de la civilisation moderne.

La seconde génération fut confrontée à la crise économique de 1973 et ces belles cités commencèrent à devenir des « guettos », les « Français de souche » rejetant tout ce qui ne boit pas de pinard et ne mange pas pas de saucissons. Il fallait trouver un bouc émissaire, et nos immigrés devinrent alors des arabes mangeant le pain de Français et responsables du chômage, poncif éculé de l'éternelle litanie de l'ultra-droite.

La troisième génération, héritière de la deuxième, fut sacrifiée sur l'autel des exutoires faciles. Complètement rejetée du reste du monde, à la fois par les bons français et à la fois par leur pays d'origine, elle se retrouva sans espoir, sans avenir et complètement déracinée. Elle commença donc, logiquement à édicter ses propres règles, indépendantes des lois de la République, bien qu'il ne faille pas faire de généralisation. Cette situation, nous l'avons provoquée pour des motifs économiques et nous devons l'assumer. Confondre la délinquance avec la couleur de peau est un amagalme très dangereux mais que l'on se rassure, cela ne concerne pas tout le monde et les bons Français de souche  comme Landru n'ont rien à craindre.

 

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