SYSTEME PAR REPARTITION : LES ETAPES DU DEMANTELEMENT

• réforme Balladur de 1993 :

. 40 années de cotisation au lieu de 37,5 pour une retraite à taux plein.

. Passage des 10 aux 25 meilleures années pour le calcul de la pension, mesure aboutissant à la baisse automatique des pensions.

. Indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires, conduisant à une perte de pouvoir d’achat .

• réforme Fillon de 2003 :

. Alignement de la durée de cotisation des fonctionnaires (40 années) et nouvel allongement pour tous les régimes jusqu’à 41 ans en 2012, voire 42 en 2020.

. Réduction des pensions, celles des fonctionnaires ne sont plus indexées sur les salaires des actifs mais sur l’indice moyen des prix (elles ne sont plus un salaire continué, ceci accentuant leur baisse).

. Asphyxie du financement de la retraite par répartition.

. Incitation au recours à la capitalisation.

• 2008 :

. Alignement des régimes spéciaux (SNCF, EDF-GDF, RATP) sur le régime général.

. Durée de cotisation portée à 41 ans de cotisations pour tous en 2012.

Et maintenant, on veut aller plus loin en repoussant l’âge de la retraite, en accroissant la durée de cotisation, en réduisant le niveau des pensions. L’idée, archi-rabâchée, d’un partage des efforts avec un prélèvement sur les plus fortunés est un leurre visant à faire avaler la couleuvre de l’augmentation des annuités, la montée en puissance de la capitalisation.